Attention : cet article est à prendre au second degré. Mais l’idée générale est présente.

 

La médiocrité se dit de quelqu’un « qui a peu de talent, qui est de faible valeur »[i]. Sournoise, elle n’est pas facile à appréhender. A la différence du génie ou de la nullité, elle se dilue dans la masse et se fait oublier, engendrant un facteur-risque important en entreprise.

 

Le diagnostic : la médiocrité est-elle présente dans l’entreprise ?

Dans la vie professionnelle – comme dans la vie en général, les personnes qui se font « remarquer » et attirent toujours l’attention, sont celles qui suscitent l’admiration ou l’antipathie.

A l’image d’une classe d’école, on ne se souvient que des premiers de la classe et des cancres. En entreprise, le président appréciera son commercial, générateur d’une part appréciable du chiffre d’affaire et  prêtera peu d’attention aux autres salariés de ce département, totalement éclipsés par l’impact trop important du premier.

Ainsi, l’ensemble des personnes « moyennes » qui représentent, en pratique, la majorité, restent souvent dans l’ombre, aux yeux de la hiérarchie.

Or, chaque personne est déterminée/qualifiée par rapport à une échelle de valeur. La médiocrité est ainsi évaluée en fonction de la personne qui domine le secteur. Ainsi, une personne peut être jugée médiocre dans une entreprise, mauvaise dans une autre et performante dans une troisième.

Ici, la difficulté, est, pour le chef d’entreprise, d’établir un diagnostic : est-il entouré de personnes médiocres ? Cette interrogation est primordiale car la médiocrité est une sorte de cancer. Une fois sa présence détectée, il faut l’éradiquer avant qu’il ne se propage dans tous les secteurs de l’entreprise.

 

L’apparition des « métastases » : laisser-aller, coût des erreurs, etc.

Les meilleurs éléments de l’entreprise, acteurs du dynamisme ambiant et vrais moteurs de croissance, déterminent l’échelle de valeur de la société.

Le plus dur est de bien évaluer l’ensemble du personnel et de différencier ceux qui agissent positivement de ceux qui se « contentent » de faire leur travail a minima.  Ce constat n’est pas monocritère, il doit être étudié minutieusement et établi sur plusieurs mois, dans les différents secteurs d’activités de l’entreprise, pour pouvoir détecter « une médiocrité latente ».

Ce « laisser-aller » est plus problématique lorsqu’il est l’œuvre d’un manager. En effet, parmi ses responsabilités, il lui incombe d’être un modèle pour son équipe. Or, s’il se contente de faire le minimum, il ne parviendra pas à obtenir davantage de ses employés. Et la médiocrité se développera comme un cancer dans l’entreprise.

Le manager touché, la contagion s’invitera rapidement dans les couches « inférieures », placées sous sa responsabilité.

 

Si d’aventure, le manager réalise des recrutements, la propagation se fera fatalement sur les voies supérieures et latérales. En effet, selon le postulat qu’un manager médiocre ne peut choisir qu’un employé moins bon que lui, ce mauvais recrutement occasionnera automatiquement des tensions dans l’entreprise et induira des pertes financières.

Et le cancer se généralisera alors d’autant plus rapidement que le manager en question occupe des fonctions élevées dans l’entreprise et donc des pouvoirs importants.

La seule vraie solution est bien l’éradication pure et simple de la médiocrité pour ne garder que les éléments sains, c’est-à-dire motivés et travailleurs.


[i] http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/mediocre/

 

 

Si vous avez aimé cet article, pourquoi ne pas en parler autour de vous ?

Merci de partager cet article sur Twitter, sur Facebook ou chez Google+, les boutons ce trouvent ci-dessous. Si vous l’avez trouvé sympa, bien sûr ! Merci d’avance ;)