Diriger une entreprise, ou un service au sein de celle-ci, requiert certes des compétences techniques et pratiques, mais il est également indispensable de posséder certaines qualités humaines, se caractérisant par l’écoute, le respect et surtout, la discrétion. En effet, de même que dans une famille, une école ou dans la vie de tous les jours, les informations se propagent rapidement dans une entreprise, parfois aux dépens du patron. Alors sachez tenir votre langue, et surveiller vos paroles …

 

Le comportement à ne pas suivre…

Un dirigeant représente l’image de sa société, et possède à ce titre, une autorité et une influence sur ses salariés. Modèle à suivre pour certains, il est généralement écouté attentivement, qu’il s’agisse d’instructions sur un travail à réaliser, de consignes à suivre, ou d’un discours quelconque. Contrairement au patron qui, lui, n’a pas toujours le temps, ou l’envie d’écouter les états d’âme de ses employés. Tel un maître d’école s’adressant à ses élèves, le patron fait l’objet d’une admiration, d’un respect et d’une crainte combinées.

C’est pourquoi le dirigeant ne doit pas laisser traîner de paroles malencontreuses, qui pourraient s’avérer gênantes, voire néfastes, pour le bon fonctionnement de la société. C’est le cas par exemple de mots placés dans une conversation avec un employé au sujet d’un autre salarié, ou concernant un client. Ces remarques ou réflexions doivent restées confinées dans le bureau du patron, qui n’est pas censé tenir ce genre de propos. Au risque de nuire à son entreprise, et ainsi à lui-même.

 

 

. et la bonne attitude à adopter

Au contraire, un bon manager doit faire preuve de discrétion dans ses paroles, et d’élégance verbale. On n’attend pas de lui qu’il s’exprime sur son sentiment, son affection ou son aversion pour untel, mais qu’il reste neutre en toutes circonstances.

C’est de cette façon qu’il parviendra à établir un climat serein, mêlé de confiance et de respect. Et c’est ainsi qu’il obtiendra de ses salariés l’envie d’accomplir au mieux leur mission, en sachant que quoi qu’ils fassent, et quels que soient leurs résultats, ils ne feront pas l’objet d’une opprobre publique. Le manager idéal réserve ses remarques en face-à-face, en choisissant soigneusement ses mots. Le but n’étant pas de blesser ou humilier, mais bien de conseiller et de guider pour atteindre les objectifs escomptés.

Bien qu’il soit important de conserver une part de naturel, le patron doit également peser ses mots, afin de ne pas heurter les susceptibilités de chacun, et ainsi anticiper d’éventuels désagréments. Lors d’un discours ou d’une discussion informelle autour de la machine à café, le patron reste le patron et a une image à tenir, il n’est pas, et ne sera jamais, le copain ou le collègue de bureau, et doit agir en conséquence.

 

Un bon manager doit ainsi savoir réfréner ses envies d’échanges spontanés, au profit de paroles sagement mûries, et dont l’impact a été étudié au préalable. Il doit garder à l’esprit que ces paroles sont écoutées, et ont une influence sur l’attitude et le travail de ses salariés.