Fatigue et bleus à l’âme : domaines interdits pour les patrons

Image et pilier de l’entreprise, le patron a aussi un rôle à jouer sur la motivation et l’implication de ses employés. Il doit à ce titre faire montre d’une énergie et d’une vivacité inébranlables et contagieuses, où la fatigue et les états d’âme n’ont pas leur place.

 

Ce qu’on attend d’un bon patron

A l’image d’un père ou d’une mère de famille, considérés comme des modèles par leurs enfants, et sur lesquels ils s’appuient, le dirigeant d’une société se doit d’être exemplaire auprès de ses salariés. A ce titre, s’il souhaite créer une énergie communicative et une dynamique, il doit faire preuve d’une vitalité saine et sereine.

Le personnel attend en effet du patron qu’il affiche une attitude volontaire et positive, afin de stimuler et de renforcer la motivation le cas échéant. Mais pour atteindre ces résultats, le patron doit être en mesure de passer outre ses états de fatigue, ses états d’âme, ses coups de blues ou ses maux de tête.

Un peu comme Superman, il doit être au top tous les jours. S’il désire conduire son entreprise vers la réussite, il doit mettre de côté ses soucis personnels ou familiaux qui, outre de ne pas intéresser ses employés, risqueraient de fragiliser le fonctionnement général et l’efficacité.

Un patron en état ou en situation de faiblesse n’inspire pas la confiance, et ne dégage pas l’énergie indispensable au succès. Sans compter que l’exposition de ces « faiblesses » pourraient générer ou réveiller des tensions, et nuire au bon développement de l’entreprise, dont l’image risquerait d’être affectée.

 

et ce que l’on n’attend pas

Un patron pour qui se plaindre est une seconde nature n’a pas d’impact positif sur les personnes travaillant au sein de sa société, et le message qu’il transmet dans ce cas est négatif.

Même si chacun est conscient qu’un patron a une tâche de travail importante à assumer, que ses responsabilités peuvent parfois être stressantes et sources de tensions, et que, comme tout un chacun, il  peut avoir des baisses de régime ou des soucis physiques, ces considérations n’ont pas leur place dans le fonctionnement de la société. Au mieux peut-il en faire part à ses collaborateurs proches, et à titre privé.

Le chef est un battant, fort, toujours en forme et jamais malade. Tel sont les contre-parties à supporter quand on est chef.

Un dirigeant est souvent amené à se déplacer, sur des distances plus ou moins longues, selon l’activité et l’ampleur de l’entreprise. Néanmoins, et aussi fatiguant que cela puisse être, on ne souhaite pas l’entendre se plaindre de la fatigue générée par ces obligations.

De même, on n’aspire pas à voir son patron bailler sans cesse, se mouvoir avec nonchalance ou afficher une attitude peu propice à la motivation de ses troupes.

Énergique et dynamique, tranquille et serein, tels sont les comportements à adopter lorsque l’on endosse le rôle de chef. Peu importe qu’il s’agisse de sa nature profonde ou qu’on doive accomplir un effort pour y parvenir.