Il existe deux façons de créer une entreprise : miser sur une ascension fulgurante, en obtenant des fonds et en se lançant dans l’aventure sans prendre le temps de la réflexion – la start-up – , ou au contraire se lancer progressivement, en ayant pesé le pour et le contre, réalisé des études de marché, analysé la situation et le contexte économique, anticipé et prévu le maximum de données – l’entreprise traditionnelle -.
Alors que la première n’a pour objet et objectif que la réussite immédiate du projet, du produit ou du concept, sans se préoccuper de l’évolution et des conséquences dans le temps, la seconde veille à respecter au maximum tous les collaborateurs, en prenant les précautions nécessaires à la réussite du projet sur le long terme.
Les risques de la start-up…
Après un boum observé au milieu des années quatre-vingt-dix, les start-up ont désormais tendance à être plus discrètes et plus rares. Et pour cause, nombre de ces jeunes entreprises misant sur leur fort potentiel de croissance n’ont pas tenu, et ont fini par s’éteindre presque aussi vite qu’elles étaient apparues.
La volonté d’aller vite, de créer une entreprise rapidement, sans se soucier des futurs profits, nécessaires à la durabilité, sont autant de raisons qui expliquent le désenchantement de ces jeunes entrepreneurs qui n’ont pas su voir suffisamment loin. En effet, l’une des règles d’or, si ce n’est la règle d’or dans le milieu de l’entreprise, repose sur l’aptitude à réaliser du profit, de façon à s’inscrire dans le temps et se développer à son rythme.
Or, ces start-up pensent pouvoir passer outre et déroger à la règle, en comptant notamment sur des fonds souvent importants accordés par des partenaires qui leur font confiance. Cependant, les bonnes idées ne font pas nécessairement les bonnes entreprises. Pour conduire une société vers le succès, il convient d’y être préparé, et savoir à quoi s’attendre.
Un peu à l’image des candidats des émissions de télé-réalité destinées à faire émerger les nouveaux talents de demain (star Academy, Nouvelle Star…). Malgré leur talent, nombre d’entre eux ne réussissent pas à faire carrière, faute d’avoir été suffisamment préparés.
… même si le succès est parfois au rendez-vous
Certes, la start-up a réussi à quelques projets et fait le succès de certains entrepreneurs. Pour ces derniers, le principe de la start-up a fonctionné, permettant de concrétiser rapidement une idée novatrice, en phase avec la société et les attentes des consommateurs.
C’est le cas notamment de Bill Gates avec Microsoft, de Larry Page et Sergey Brin avec Google, de Mark Zuckerberg avec Facebook, ou encore de Steve Jobs avec Apple. Ces entrepreneurs désormais mondialement connus et reconnus ont la particularité d’avoir repérer un besoin et d’avoir flairé un marché à exploiter. Leur projet a ainsi rapidement trouvé sa place dans le contexte économique, et s’est progressivement inscrit sur la durée.
Toutefois, à côté de ces quelques privilégiés, combien de créateurs de start-up se sont écroulés et s’écroulent encore aujourd’hui ? D’où l’importance de ne jamais oublier qu’entreprise rime avec profit et durabilité.
3 Commentaires pour “Oubliez la start-up ! Voici les risques des start-up dont personne ne parle!”
Les start ups ont une agilité redoutable mais ne permettent que rarement de rassurer les gros clients et partenaires comme le ferait une grosse boîte avec une réputation solide, une réelle assise financière et souvent une certification iso 9001.
je pense que les deux sont conciliable, une start up peut trés bien avoir un modèle économique viable et durable ! Apres tout dépend si la stratégie est de spéculer ou de trouver un bon modèle économique ! Par exemple Facebook spécule et n’a pas un modele économique à la hauteur de sa valorisation en bourse, on le voit d’ailleurs sur la baisse de l’action ! il ne faut pas que la bulle éclate comme il y a 13 ans !
Tu as raison de dire qu’il faut bien se préparer et ne pas se précipiter pour créer une start-up. Mais créer une entreprise, c’est aussi savoir prendre des risques.
Je travaille dans une start-up web à Marseille, et je pense qu’il peut être parfois plus facile à une start-up de s’adapter quand cela est nécessaire, de part la jeunesse et l’innovation qu’elle implique.